Rencontre avec Géraldine Mahieu avant Mulhouse - Dunaujvaros
(Une - Crédits Photo : Dunaujvaros)
L'ex-internationale tricolore, qui porte aujourd'hui les couleurs de la Hongrie, va rencontrer un club français pour la seconde fois de la saison avec son club de Dunaujvaros. Elle a bien voulu répondre à nos quelques questions avant le choc face à Mulhouse.
On imagine que jouer contre un club français reste quelque chose de particulier pour toi. Comment abordes-tu cette rencontre face à Mulhouse ?
Géraldine Mahieu : Je suis toujours contente de pouvoir aller en France, bien manger et avoir l’occasion de voir ma famille, mes copines !! Je suis très heureuse pour Mulhouse, première équipe française en Champions League. C’est une très belle performance. Nous avons beaucoup de matchs nationaux et internationaux, le but est de grandir match après match avec cette nouvelle équipe et encadrement. Mulhouse a fait un très beau premier tour c’est un adversaire redoutable.
Comme Mulhouse, Dunaujvaros a perdu son premier match, ce qui rajoute une pression supplémentaire. Quelles sont vos chances selon toi ?
Géraldine Mahieu : Je ne crois pas à la chance mais au travail. Avant un match c’est toujours 50/50. La nouvelle organisation de la compétition rend, en effet, difficile le parcours avec une défaite d’entrée. Je suis sûre que les deux équipes vont donner le maximum pour atteindre le meilleur résultat à la fin.
Tu as pu affronter Lille lors du tour préliminaire de la Ligue des Champions et vous vous êtes imposées aux tirs aux buts. Maintenant, vous allez jouer Mulhouse qui a réussi de belles prestations sur la scène européenne. Quelle image as-tu du water-polo féminin français désormais ?
Géraldine Mahieu : Malheureusement c’est compliqué de suivre le polo français à distance. J’essaye de lire les articles qui passent mais surtout en restant en contact avec les filles. Les Lilloises ont montré un très beau visage, elles ont très bien joué à Rome. Nancy se structure c’est une équipe qui a beaucoup évolué depuis le dernier match que j’ai joué contre elles. Le water-polo féminin français reste malgré tout un sport inconnu, avec des bénévoles passionnés et des filles déterminées. C’est une magnifique force, je vois que des clubs comme Mulhouse soutiennent et participent à cette dynamique de haut niveau. L’équipe de France a fait un beau mondial, le travail a payé, je suis contente pour elles.
Est-ce que tu peux nous faire un pronostic sur cette rencontre ?
Géraldine Mahieu : Je vais laisser ça aux supporters ! Chacun son rôle.
Te vois-tu revenir en France un jour et si oui, dans quel club signerais-tu ?
Géraldine Mahieu : Je ne suis pas encore dans les projets de retour. Le moment venu j’écouterai avec plaisir les clubs qui s’engagent pour le water-polo féminin intéressés par mon profil.
